💉 Vaccination anti-méningocoque dans les collèges : le plan du gouvernement pour 2025-2026
Dès la rentrée 2025-2026, les élèves de collège vont pouvoir recevoir la vaccination contre les infections à méningocoques (IIM), en plus du papillomavirus (HPV) déjà proposé depuis 2023.
Le gouvernement veut augmenter la couverture vaccinale contre ces infections graves, responsables de méningites et de septicémies potentiellement mortelles.
Pour assurer le bon déroulement de cette campagne, la Haute Autorité de Santé (HAS) a recommandé de vacciner les 11-14 ans, qu’ils aient déjà reçu une dose anti-méningocoque ou non.
La prise en charge sera intégrale pour les vaccinations en milieu scolaire, contrairement à celle en ville, qui n’est couverte qu’à 65 %.
Les pharmaciens et les étudiants en pharmacie de 6ᵉ année seront eux aussi mobilisés pour cette mission, dans une logique de renfort d’effectifs et de proximité pour atteindre tous les collégiens.
Certains députés, préoccupés par le déséquilibre entre médecine de ville et campagne scolaire, militent même pour une prise en charge à 100 % pour les vaccins HPV et méningocoques en dehors des établissements scolaires.
Le débat continue, mais l’alignement de ces prises en charge pourrait favoriser une vaccination massive sans distinction de lieu. 🏫💉
Source : Le Quotidien des pharmacien – 30 octobre 2024
💊 E.Leclerc redemande la vente d’OTC en grandes surfaces
E.Leclerc poursuit sa croisade pour obtenir le droit de vendre des médicaments OTC (Over The Counter) dans ses parapharmacies.
Dans une nouvelle publicité diffusée le 28 octobre, l’enseigne dénonce le prix des médicaments sans ordonnance en officine, jugé trop élevé.
La publicité met en scène des employés paniqués, tentant d’éviter un collègue enrhumé qui contamine tout le bureau.
La voix-off commente : « Vu le prix des médicaments en libre accès, il y a de quoi avoir peur d’un simple rhume. Pourquoi on ne pourrait pas les vendre à prix Leclerc pour que les Français fassent des économies ? » 🤑
Cette offensive arrive alors qu’un récent sondage montre que 74 % des Français seraient favorables à la vente de médicaments en grandes surfaces selon E.Leclerc.
L’enquête souligne aussi que 54 % des répondants ont déjà dû renoncer à acheter des médicaments OTC en raison des coûts, et que les horaires d’ouverture des pharmacies sont perçus comme peu adaptés aux modes de vie actuels ⏰.
E.Leclerc joue donc sur la corde sensible du pouvoir d’achat, en pleine période d’inflation, et espère convaincre les régulateurs de rendre ce marché plus accessible.
Les pharmaciens, pour leur part, rappellent qu’ils offrent bien plus qu’une simple vente : conseil, expertise, suivi, et orientation vers le médecin si nécessaire.
Selon une étude de l’institut IQVIA, les prix des médicaments OTC (respiratoire, digestion, ophtalmologie, etc.) en France sont en réalité inférieurs à ceux pratiqués en Espagne, en Italie, et en Allemagne.
De quoi relativiser l’idée d’un gouffre tarifaire entre pharmacie et GMS. Pour le moment, les médicaments sans ordonnance restent l’apanage des pharmacies en France, mais les pressions d’E.Leclerc pourraient raviver le débat législatif, surtout en période de réduction du déficit budgétaire.
Source : Le quotidien du pharmacien, 30 octobre 2024