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Le Brief du 30/10 : Du mercure dans le thon en conserve, les “pouches” et E.Leclerc

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Bonjour et bienvenue dans le Brief Pharm6 du mercredi 30 octobre.

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Au programme aujourd’hui : la fin annoncée des pouches de nicotine, du mercure dans nos boîtes de thon et E.Leclerc qui remet la pression pour les médicaments OTC en supermarché.

🚫 Bye bye les “pouches” !

Les pouches, ces sachets de nicotine aromatisés bien appréciés des jeunes, vont bientôt disparaître en France 🇫🇷.

Geneviève Darrieussecq, notre Ministre de la Santé, a décidé de les interdire.

Pourquoi ?

Parce que ces sachets créent une dépendance rapide et causent même des syndromes nicotiniques sévères : vomissements, convulsions, hypotension, et pire encore 🤢.

Les appels aux centres antipoisons explosent depuis que les ados se mettent à consommer ces sachets « discrets » mais pas du tout inoffensifs.

👉 La Ministre prévoit également l’interdiction des gommes et billes de nicotine, tout aussi populaires et dangereuses.

En parlant d'interdiction : d’ici fin 2024, c’est au tour des puffs (cigarettes électroniques jetables) d’être retirées du marché.

Une double offensive pour protéger la santé des jeunes et limiter les nouvelles formes d'addiction ⚠️.

Sources : Le monde, 29 octobre 2024


🤖 Le robot Miroka au service des enfants malades

Et pendant ce temps-là, côté innovation, on découvre Miroka, le petit robot humanoïde qui pourrait devenir le meilleur ami des enfants en radiothérapie 👧👦.

Développé par la société parisienne Enchanted Tools, ce robot équipé d’IA (oui, il parle, il réagit, il bouge) sera testé à l'Institut du Cancer de Montpellier pour aider à réduire le stress des jeunes patients pendant les séances de radiothérapie.

Le but ?

Éviter l’angoisse des salles de soins 🏥 et soutenir aussi le personnel soignant dans des tâches répétitives ou stressantes.

Monté sur une base mobile, Miroka est aussi bien un réconfortant qu’un assistant efficace avec ses deux bras capables de manipuler des objets 💼.

Prévu pour être commercialisé en 2026, il pourrait bientôt intervenir dans des domaines variés (hôtellerie, restauration…).

Sources : Les échos, 28 octobre 2024


🐟 Alerte mercure dans le thon en conserve

Les ONG Bloom et Foodwatch mettent les pieds dans le plat (ou plutôt dans la boîte) en publiant un rapport qui fait froid dans le dos ❄️ :

100 % des boîtes de thon testées en Europe contiennent du mercure !

Un métal lourd classé parmi les plus dangereux pour la santé humaine ⚠️ par l’OMS, qui peut affecter le système nerveux et causer des troubles graves 😳.

Selon l’étude, les niveaux de mercure dans certaines boîtes dépassent même les seuils fixés pour d'autres poissons, atteignant parfois jusqu’à 3,9 mg/kg dans une boîte de la marque Petit Navire 🐠.

La demande de Bloom et Foodwatch ?

Une réglementation plus stricte 📏 pour protéger les consommateurs européens, car le thon pourrait bien devenir un danger de consommation courante 😬.

Sources : Les échos, 29 octobre 2024


🦠 Tuberculose : des progrès lents et insuffisants

Autre sujet critique : la tuberculose, une maladie qui ne faiblit pas malgré les objectifs fixés en 2015 pour réduire son incidence de moitié d’ici 2025 📅.

Le rapport annuel de l'OMS montre qu’après les hausses post-Covid, le nombre de cas se stabilise avec 10,8 millions de malades dans le monde en 2023 🌎.

Mais il est clair qu'on est loin d'une victoire : la tuberculose reste aujourd'hui la maladie infectieuse la plus meurtrière au monde, avec 1,25 million de décès cette année 💀.

Progrès et problèmes : la tuberculose est de plus en plus multirésistante aux antibiotiques, avec près de 400 000 cas en 2023 qui ne répondent plus aux traitements habituels.

Une prise en charge complexe, et sans diagnostic, pas de traitement : près de 3 millions de cas restent non détectés chaque année 🔬.

Les experts appellent à des investissements massifs pour intensifier les soins et la prévention, car avec seulement 26 % des fonds nécessaires alloués, la lutte est encore loin d’être gagnée.

Sources : Le monde, 29 octobre 2024

🧬 Novartis : feu vert pour Scemblix dans la leucémie

Bonne nouvelle pour Novartis et les patients atteints de leucémie myéloïde chronique :

la FDA vient d’accorder une approbation accélérée pour leur traitement Scemblix 🚀.

Ce médicament a démontré des résultats solides à 48 semaines avec un taux de réponse moléculaire supérieur à d’autres inhibiteurs de tyrosine kinase.

Si l’essai continue de se montrer concluant, Scemblix pourrait devenir un traitement de référence, offrant une nouvelle option aux patients en phase chronique de la maladie 🏅.

Source : Zonebourse, 30 octobre 2024


💉 Zymfentra de Celltrion : vers un traitement simplifié pour l'IBD

Les patients souffrant de maladies inflammatoires de l’intestin (IBD) pourraient bientôt bénéficier d’une alternative simplifiée grâce à Zymfentra de Celltrion.

Testé en monothérapie chez des patients atteints de maladie de Crohn et de colite ulcéreuse, Zymfentra s'est montré aussi efficace qu'un traitement combiné avec des immunosuppresseurs, et avec un profil de sécurité comparable 🌱.

Cette approche pourrait alléger la charge médicamenteuse des patients, offrant des soins plus accessibles et mieux tolérés.

Source : Zonebourse, 30 octobre 2024

💉 Vaccination anti-méningocoque dans les collèges : le plan du gouvernement pour 2025-2026

Dès la rentrée 2025-2026, les élèves de collège vont pouvoir recevoir la vaccination contre les infections à méningocoques (IIM), en plus du papillomavirus (HPV) déjà proposé depuis 2023.

Le gouvernement veut augmenter la couverture vaccinale contre ces infections graves, responsables de méningites et de septicémies potentiellement mortelles.

Pour assurer le bon déroulement de cette campagne, la Haute Autorité de Santé (HAS) a recommandé de vacciner les 11-14 ans, qu’ils aient déjà reçu une dose anti-méningocoque ou non.

La prise en charge sera intégrale pour les vaccinations en milieu scolaire, contrairement à celle en ville, qui n’est couverte qu’à 65 %.

Les pharmaciens et les étudiants en pharmacie de 6ᵉ année seront eux aussi mobilisés pour cette mission, dans une logique de renfort d’effectifs et de proximité pour atteindre tous les collégiens.

Certains députés, préoccupés par le déséquilibre entre médecine de ville et campagne scolaire, militent même pour une prise en charge à 100 % pour les vaccins HPV et méningocoques en dehors des établissements scolaires.

Le débat continue, mais l’alignement de ces prises en charge pourrait favoriser une vaccination massive sans distinction de lieu. 🏫💉

Source : Le Quotidien des pharmacien – 30 octobre 2024


💊 E.Leclerc redemande la vente d’OTC en grandes surfaces

E.Leclerc poursuit sa croisade pour obtenir le droit de vendre des médicaments OTC (Over The Counter) dans ses parapharmacies.

Dans une nouvelle publicité diffusée le 28 octobre, l’enseigne dénonce le prix des médicaments sans ordonnance en officine, jugé trop élevé.

La publicité met en scène des employés paniqués, tentant d’éviter un collègue enrhumé qui contamine tout le bureau.

La voix-off commente : « Vu le prix des médicaments en libre accès, il y a de quoi avoir peur d’un simple rhume. Pourquoi on ne pourrait pas les vendre à prix Leclerc pour que les Français fassent des économies ? » 🤑

Cette offensive arrive alors qu’un récent sondage montre que 74 % des Français seraient favorables à la vente de médicaments en grandes surfaces selon E.Leclerc.

L’enquête souligne aussi que 54 % des répondants ont déjà dû renoncer à acheter des médicaments OTC en raison des coûts, et que les horaires d’ouverture des pharmacies sont perçus comme peu adaptés aux modes de vie actuels ⏰.

E.Leclerc joue donc sur la corde sensible du pouvoir d’achat, en pleine période d’inflation, et espère convaincre les régulateurs de rendre ce marché plus accessible.

Les pharmaciens, pour leur part, rappellent qu’ils offrent bien plus qu’une simple vente : conseil, expertise, suivi, et orientation vers le médecin si nécessaire.

Selon une étude de l’institut IQVIA, les prix des médicaments OTC (respiratoire, digestion, ophtalmologie, etc.) en France sont en réalité inférieurs à ceux pratiqués en Espagne, en Italie, et en Allemagne.

De quoi relativiser l’idée d’un gouffre tarifaire entre pharmacie et GMS. Pour le moment, les médicaments sans ordonnance restent l’apanage des pharmacies en France, mais les pressions d’E.Leclerc pourraient raviver le débat législatif, surtout en période de réduction du déficit budgétaire.

Source : Le quotidien du pharmacien, 30 octobre 2024

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